La semaine dernière et hier soir, Arte diffusait un documentaire en trois parties sur la mode, des années 1980 à nos jours. La série est signée Olivier Nicklaus et produite par Mademoiselle Agnès et David Berdah.
Je n'ai eu le temps de regarder que la première partie, diffusée samedi dernier, et en replay. J'étais trop crevée pour le regarder en direct, après avoir découvert sa diffusion sur le blog de Géraldine, Café mode. Si c'est foutu pour la deuxième partie (le replay ne dure que 7 jours), je vais essayer de garder du temps pour regarder la troisième partie, la plus actuelle.
Mais je voulais vous parler de la première partie, avant de regarder la troisième, pour éventuellement vous donner envie de regarder (ou d'acheter le DVD) et parce que ça m'avait assez plu. Ce premier épisode est consacré aux Golden Eighties et le retour (en force) de la mode française (un petit peu défraîchie à cette époque, avec le classicisme de Chanel ou Yves Saint Laurent). C'est l'entrée en scène de créateurs un petit peu foufous, comme Azzedine Alaïa, Claude Montana, Thierry Mugler et Jean-Paul Gaultier.
Autant de noms de couturiers qui (sauf peut-être Montana) illuminent tout de suite quelque chose dans mon esprit. Ce sont encore des grands noms de la couture et ils sont le "vivifiant courant d'air" qui manquait à la mode française de l'époque. Ils cassent les standards, déplacent les défilés de mode dans des lieux hors du commun (les Halles, le Carrousel du Louvre...) et s'affranchissent de la haute-couture, pour s'intéresser au prêt-à-porter.
Il y a plusieurs choses qui m'ont plu dans ce documentaire (et qui me donnent envie de voir le reste, voire les bonus qui sont dans le DVD...). Tout d'abord, la qualité des images. Olivier Nicklaus propose de nombreuses images d'archives qui nous plongent donc réellement dans l'ambiance de l'époque. Il ne s'agit pas juste de nous raconter les choses, on nous les montre concrètement. En parallèle (et c'est aussi ce que j'ai aimé), les commentaires sont très actuels. Les voix sur les images ont le recul des années et apportent, je pense, un enrichissement. Enfin, cette première partie ne se détache pas totalement de l'actualité, puisqu'on retrouve les quatre couturiers maintenant, avec des informations sur ce qu'ils sont devenus.
Bref, j'étais assez frustrée quand je me suis rendue compte que je ne pourrais pas voir l'Anti Fashion (où on nous promet les Japonais Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo ou encore le Belge Raf Simons). Je vais par contre tenter le replay pour Go global, où je retrouverai Stella McCartney, John Galliano ou Alexander McQueen, dans un monde où le luxe et l'argent priment presque sur la mode et le glamour.
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