La mode se démode, le style jamais
(Coco Chanel)

mercredi 27 juin 2012

Je suis une blogueuse old school (1/3)


Blogueuse ce n’est pas un métier... Bien au contraire ! D’ailleurs, depuis quelques semaines j’ai un mal fou à suivre les dates de publication de mon blog ou à participer au blogzine So busy girls… C’est pour dire comme mon métier me prend du temps (et de l’énergie…) ! Quel est-il ? Une version plus « old school » de la blogueuse : je suis journaliste en presse écrite.


Alors évidemment, quand je rentre chez moi, je n’ai pas toujours envie de me remettre sur un ordi et d’écrire. Déjà, parce que je rentre tard. C’est peut-être un petit peu un cliché, mais une journaliste n’a pas d’horaire. Je sais à peu près à quelle heure je commence le matin (pas avant 9h30, sauf en cas de rendez-vous fixé à l’avance, plus tôt… Je les déteste en général !), mais je sais rarement à quelle heure je finis le soir. Personnellement, je trouve que ces imprévus sont à la fois bien et casse-pieds. C’est bien, parce qu’il n’y a pas de routine à proprement parler dans le métier. 

Le matin, quand tu arrives, tu ne sais pas toujours de quoi ta journée sera faite (surtout quand tu rentres de vacances, d’ailleurs…). Mais tu sais que ça ne sera pas comme la veille. Tu vas bouger, sortir, rencontrer du monde, faire des photos… Mais d’un autre côté, ce n’est pas toujours sympa. Notamment quand il s’agit de faire des plans. Sortir boire un verre avec des copines ? Oui, bien sûr, j’arriverai entre 19h et 21h… Réserver au restaurant ? Il va falloir la jouer fine et éventuellement négocier avec les collègues pour être sûre de sortir à temps. Et bien sûr, dans le fait de ne pas y avoir d’horaire, il y a aussi un petit quelque chose que les non-journalistes ont tendance à oublier : les week-ends aussi les gens lisent le journal. Ensuite, je n’ai pas vraiment envie de me remettre à pianoter sur l’ordinateur, parce que c’est déjà une grande partie de mon job.

Alors, certes, j’adore écrire. C’est d’ailleurs pour ça que je suis journaliste (entre autres). Mais quand tu as passé une dizaine d’heures devant ton écran, que tu as chronométré les dernières pour ne pas finir trop tard et donc écrire le plus vite et le plus efficacement possible, tu n’as pas forcément envie de t’y remettre en rentrant… En général, j’ai surtout envie de m’abrutir bien sagement devant la télé. Mais ceci posé, je pense qu’il est tout à fait possible d’allier les deux. D’ailleurs, de nombreux journalistes tiennent des blogs et je ne m’en cache pas (même si je ne le crie pas sous les toits). Mes collègues savent que je tiens un blog mode et, d’ailleurs, j’ai un peu été étiquetée modeuse au boulot. 

C’est certain que je suis la seule à aller bosser avec des talons hauts, une robe ou un slim rouge. Je dénote par rapport à mes collègues, mais je sais garder contact avec la réalité et donc j’ai toujours une paire de baskets dans mon coffre de voiture. Mais ce n’est pas un problème d’être (gentiment) vue comme une fashion victim, j’en joue carrément. C’est un constant compromis entre les réalités de terrain et mes envies vestimentaires, mais je me rattrape quand je le peux. 

D’ailleurs, la prochaine fois, je vous parle de ma façon d’allier le blog et le journalisme et de comment ils se complètent pour moi.
Rendez-vous sur Hellocoton !

1 commentaire: